Les dirigeants politiques libanais de la majorité et de l’opposition sont enfin parvenus à un accord lors de la conférence inter-libanaise de Doha. Cette décision, vivement attendue après plusieurs jours d’émeutes meurtrières dans Beyrouth, ouvre la voix à une élection du président de la République par le parlement libanais en fin de semaine, alors que le pays est sans chef d’Etat depuis septembre dernier. Le Liban traverse une crise politique depuis 18 mois, émaillée d’attentats terroristes visant des personnalités politiques et de nombreux reports du vote présidentiel.
Il semblerait aujourd’hui que les partis rivaux soient d’accord pour élire à la tête du pays le général Michel Sleiman à la succession d’Emile Lahoud, soutenu par Damas, qui avait quitté son poste en novembre. Toutefois, des divergences subsisteraient encore sur la loi électorale et la répartition des sièges dans un gouvernement d’unité nationale.