Après un nouveau week-end sanglant et la mort d’un parlementaire de l’opposition devant son domicile, le mouvement démocratique orange (ODM) du chef de l’opposition kenyane, Raila Odinga, a appelé au calme.
Mais dans la population et parmi les rangs des partisans politiques, la tension ne semble pas moindre. En un mois, plus de 900 personnes sont décédées et environ 250 000 ont été déplacées dans les affrontements politiques nés de la contestation électorale. Parallèlement, les violences prennent une dimension particulière en raison de conflits fonciers et ethniques récurrents que le pouvoir kényan n’a jamais pu résoudre depuis l’indépendance du pays en 1963.